Le village d'hier et d'aujourd'hui :
La Seine traverse le département sur 120 km sur lesquels vous pouvez pêcher : sandre, brochet, perche, gardon, ide, chevesne, brème, tanche, carpe et même quelques truites de mer. Le silure y est également bien représenté avec des poissons de taille plus modeste et pourtant un article du 19ème siècle dresse un portrait épouvantable de la situation de la Seine : Pouah! C’est une macération de choses mortes que cette rivière immonde où s’abreuve inconsciemment les parisiens s’exclamait ainsi Emile Gauthier dans une chronique pour Le Figaro du 16 juin 1889. Et le journaliste de dresser avec effroi la liste des déchets organiques retrouvés dans la Seine pour la seule année 1886: «2.021 chiens, 977 chats, 2.257 rats, 507 poulets et canards, 3.066 kilogrammes d’abats de viande, 210 lapins ou lièvres, 10 moutons, 2 poulains, 66 cochons de lait, 5 porcs adultes, 27 oies, 27 dindons, 609 oiseaux divers, 3 renards, 2 veaux, 3 singes, 8 chèvres, 1 serpent, 2 écureuils, 3 porcs épics, 1 perroquet, 130 pigeons ou perdreaux, 3 hérissons, 2 paons, 1 e!!!».