En 1900, six français sur dix vivent à la campagne et, parmi eux, quatre sur dix sont paysans1. Ce monde n’est pas totalement uniforme : il y a des ouvriers agricoles, des petits propriétaires, des grands fermiers ; le travail du vigneron n’est pas celui du céréalier ou de l’éleveur de brebis. Mais leurs différentes existences se ressemblent par un aspect : elle est toujours centrée sur le travail de la terre et la vie à la ferme. Le quotidien se déroule dans un microcosme : une ferme est composée d’un logis, d’une grange, de quelques terres avec, à proximité, un village et son clocher, son école, son lavoir et sa place du marché.